Chef-d’œuvre d’horlogerie et d’artisanat, le nouvel automate dévoilé par Jaquet Droz est un véritable tableau animé mettant en scène une allégorie de l’amour et de la nature. La Loving Butterfly Automaton, inscrite dans la prestigieuse collection de montres automates de Jaquet Droz – Bird Repeater, Charming Bird, Lady 8 Flower – est une nouvelle prouesse technique et esthétique hors du commun. Un plaisir qui ravit le regard, réservé à un public d’initiés puisque chaque version est éditée à 28 exemplaires seulement et est accompagnée d’un certificat d’authenticité signé de la main des artisans Jaquet Droz. C’est d’un battement d’aile que les connaisseurs succomberont à la Loving Butterfly Automaton, entièrement dédiées au temps précieux, celui qui fait rêver.
Cette nouvelle création, raconte une histoire ; l’histoire d’un horloger de génie, Henri-Louis Jaquet-Droz, qui réalise il y a 242 ans un automate androïde livrant d’étonnantes esquisses, parmi lesquelles un angelot posé sur un char et tiré par un papillon, célébrant l’amour et la passion. L’histoire des créateurs, artisans et horlogers de Jaquet Droz qui décident de reprendre ce dessin comme inspiration pour des créations contemporaines, tout d’abord en peinture sur émail, puis en sculpture, et aujourd’hui au sein même d’une montre automate. Celle des horlogers qui développent et assemblent minutieusement un mécanisme exclusif, celle des artisans passionnés qui sculptent et gravent à la main chaque composant de ce tableau animé. L’histoire d’une marque qui continue sans cesse d’émerveiller.
Le célèbre cadran de la Petite Heure Minute a été ici aménagé à la manière d’un décor de théâtre naturaliste. On entend presque retentir les trois coups : le spectacle peut commencer au cœur d’une délicate forêt, clin d’œil aux paysages de la région de La Chaux-de-Fonds. C’est ici qu’apparaissent l’angelot et le papillon, réplique de l’esquisse du Dessinateur, automate qui fascina l’Europe entière au 18ème siècle. L’émotion est aujourd’hui identique, lorsque, d’une simple pression sur le poussoir de la couronne, un monde de poésie s’anime sous la glace du cadran. Avec grâce et légèreté le papillon prend vie tirant derrière lui un angelot sur son char animé. La roue de ce dernier se met à tourner dans une exquise illusion d’optique rendue possible par l’association de rayons fixes et mobiles, un fabuleux jeu de mouvements illustrant une technique bien connue des créateurs d’automates. L’amour est en marche, et l’émerveillement immédiat devant ce décor aussi onirique que délicieusement raffiné. Tous les codes du luxe horlogers sont présents dans les deux modèles de 43 mm de diamètre, nimbés de la lumière de l’or et posés sur un bracelet en alligator rembordé main.
Le mécanisme automate exclusif, pour lequel deux brevets ont également été déposés, a nécessité trois années de développement. La réserve de marche, garantie par trois barillets se remontant manuellement à l’aide de la couronne, permet au papillon de délicatement déployer ses ailes au rythme de 300 battements sur une durée d’environ deux minutes. Positionné de profil, l’effet réaliste de la scène est d’autant plus saisissant. Le mouvement heure-minute est pourvu d’une masse oscillante en or 22 carats reprenant le motif de la roue du char, symbole de vie.
Tout, ici, est réalisé dans les moindres détails. Quarante éléments en or gris ou rouge, gravés à la main, sont assemblés manuellement avec une minutie stupéfiante, à commencer par les bras et le visage du petit cupidon à l’expression conquérante, et les pattes et antennes infiniment fragiles du papillon. Les arbres de seulement 0,2 millimètre d’épaisseur sont quant à eux chassés un à un tels des aiguilles, mettant un savoir-faire horloger au service de l’art : une technique innovante faisant également l’objet d’une demande de brevet. La finesse des volumes en or contraste avec le cadran en onyx ou nacre noire de Polynésie, rendant plus hypnotique encore la magie de cette scène hors du temps.